s’entrainer, entre les aléas du temps et la parentalité
s’entrainer, entre les aléas du temps et la parentalité
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chelsey magness
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guillermo gutierrez, adventure racing world series, chelsey magness
L’autre jour, après une séance d’entrainement d’une heure, j’ai sprinté jusqu’à la maison pour prendre le relais de mon mari Jason qui s’occupait des enfants en faisant le souper. Je me suis demandé, curieuse et un peu admirative, « mais que faisions-nous de tout notre temps avant d’avoir des enfants? » Je revenais tout juste d’une victoire en équipe à la course de l’Expedition Ozark, où nous avons coursé pendant 85 heures et 40 minutes, pour terminer en force devant plusieurs équipes de calibre international. Dans les moins précédents celle-ci, notre équipe avait remporté plusieurs autres courses d’expédition, nous plaçant en 7ième position au championnat du monde, et Jason et moi avions aussi remporté plusieurs records mondiaux à la pagaie ou en vélo de montagne.
En regardant nos succès des dernières années, on ne peut que noter que nous étions toujours aux plus hauts échelons de notre sport avec quelques victoires et podiums ici et là. Toutefois, il nous fallait aussi constater que la courbe de notre carrière athlétique s’était arquée avec l’arrivée de nos enfants, et le fait que nous sommes devenus parents à temps plein.
mais, malgré le temps limité et les responsabilités accrues, nous nous sentons mieux que jamais, et performons au top de notre sport.
Au premier coup d’œil, tout ça peut sembler un peu fou. Mais en considérant les détails et la science, tout fait du sens. Vous trouverez plus bas quelques principes qui nous ont beaucoup aidés à devenir des athlètes plus polyvalents et mieux organisés. Et ne vous en faites pas, bien que j’adore parler des petites merveilles que sont nos enfants, ils ne sont certes pas un prérequis à ces conseils!
trouvez un.e coach
Depuis que Jason a commencé à me coacher, ma forme physique s’est vraiment améliorée de façon générale. D’avoir quelqu’un qui est là pour moi et qui connaît mes forces, mes faiblesses et mes objectifs est à la racine même de mes succès. Je lui fais plus confiance qu’à moi-même. Comme beaucoup d’athlètes, j’ai tendance à tomber dans le surentrainement, surtout s’il n’y a pas quelqu’un qui est là pour me responsabiliser. Comme je me spécialise dans les sports d’endurance, je croyais que pour m’améliorer, devenir plus forte, plus rapide, je devais passer plus de temps à m’entrainer à chacune de mes disciplines.
Pour certaines personnes, ça peut être le cas. Mais pour moi, vu mon style de vie et ma qualité de mère, je ne peux pas me permettre de passer 6h sur le vélo à chaque jour ou à chaque deux jours. Grâce à Jason et ses recherches, j’ai accès à un programme d’entrainement hyper-ciblé qui me permet de jongler avec les aléas familiaux tout en m’entrainant sérieusement. C’est réellement un luxe de pouvoir oublier les inquiétudes, les soucis et les mauvaises décisions qui viennent avec les plans montés à l’arrache. Au lieu de cela, je peux me réveiller, voir comment je me sens, et regarder mon plan pour ensuite planifier ma journée selon ce qui est prévu.
D’avoir un coach permet de porter son attention sur ce qu’il y a réellement à faire; l’entrainement. Au lieu de monter votre propre plan et d’en douter constamment, trouvez-vous un coach en qui vous aurez confiance. Et si vous n’en êtes pas encore là avec vos objectifs athlétiques, une autre bonne façon de faire est de simplement s’associer à un.e partenaire d’entrainement qui vous tiendra responsable. Avant, Jason et moi faisions ça tout le temps et, honnêtement, nous faisons encore certaines de ces petites choses qui font toute la différence, comme de nous rappeler l’un.e et l’autre de boire plus d’eau et de faire du yoga à chaque matin.
Depuis que Jason a commencé à me coacher, ma forme physique s’est vraiment améliorée de façon générale. D’avoir quelqu’un qui est là pour moi et qui connaît mes forces, mes faiblesses et mes objectifs est à la racine même de mes succès. Je lui fais plus confiance qu’à moi-même. Comme beaucoup d’athlètes, j’ai tendance à tomber dans le surentrainement, surtout s’il n’y a pas quelqu’un qui est là pour me responsabiliser. Comme je me spécialise dans les sports d’endurance, je croyais que pour m’améliorer, devenir plus forte, plus rapide, je devais passer plus de temps à m’entrainer à chacune de mes disciplines.
Pour certaines personnes, ça peut être le cas. Mais pour moi, vu mon style de vie et ma qualité de mère, je ne peux pas me permettre de passer 6h sur le vélo à chaque jour ou à chaque deux jours. Grâce à Jason et ses recherches, j’ai accès à un programme d’entrainement hyper-ciblé qui me permet de jongler avec les aléas familiaux tout en m’entrainant sérieusement. C’est réellement un luxe de pouvoir oublier les inquiétudes, les soucis et les mauvaises décisions qui viennent avec les plans montés à l’arrache. Au lieu de cela, je peux me réveiller, voir comment je me sens, et regarder mon plan pour ensuite planifier ma journée selon ce qui est prévu.
D’avoir un coach permet de porter son attention sur ce qu’il y a réellement à faire; l’entrainement. Au lieu de monter votre propre plan et d’en douter constamment, trouvez-vous un coach en qui vous aurez confiance. Et si vous n’en êtes pas encore là avec vos objectifs athlétiques, une autre bonne façon de faire est de simplement s’associer à un.e partenaire d’entrainement qui vous tiendra responsable. Avant, Jason et moi faisions ça tout le temps et, honnêtement, nous faisons encore certaines de ces petites choses qui font toute la différence, comme de nous rappeler l’un.e et l’autre de boire plus d’eau et de faire du yoga à chaque matin.
avoir un ou deux partenaires qui ont aussi des objectifs à atteindre est une excellente façon de s’entraider et de se motiver.
votre récupération est aussi importante que l’entrainement.
Ces années où nous pouvions nous entrainer comme des machines jour après jour après jour, sans vraiment prendre le soin de récupérer ou d’avoir une journée de repos sont passées depuis longtemps. Lors de ces séquences d’entrainement sans arrêt et sans repos en vue, il m’arrivait souvent d’éventuellement tomber sur mon divan pendant deux journées entières sans m’en lever sauf pour les nécessités évidentes. Ces cycles se répétaient. Évidemment, ça m’arrive encore de faire ça après de longues courses d’expédition pour une journée ou deux, mais ces journées de repos non-active sont rares.
Maintenant mes journées de repos sont bien différentes, et honnêtement, pas mal plus profitables. À mon horaire, j’ai autant de journées de repos actif que de journées d’entrainement intense. Mes journées de repos actif sont remplies de mouvements plus légers comme le yoga, la pagaie, une sortie à vélo en ville ou de la grimpe relax. Elles incluent aussi des moments pour prendre soin de moi avec des massages, des séances d’acupuncture et des moments avec notre [appareil d’électro-thérapie] Marc Pro ou nos bottes de récupération Air Relax. Lors de ces journées, vous nous trouverez branchés à l’une de ces machines en train de travailler à l’ordinateur, ou en écoutant des films en soirée!
De façon générale, nos journées de repos sont constituées d’un équilibre entre de la récupération active et des mouvements moins difficiles sur le corps. Même si ce n’est pas toujours facile à faire pour moi, après un an à vraiment me concentrer sur ma récupération, je ne peux qu’en venir à l’évidence que ma forme physique, ma santé et mon humeur générale se sont drastiquement améliorées. J’ai moins de blessures, et lorsqu’elles se manifestent, j’arrive à les prévenir avant qu’elles ne deviennent plus sérieuses, problème qui était généralisé avant ce changement de mentalité. Nos semaines d’entrainement normales sont constituées de 3-4 journées d’entrainement, et de 2-3 journées de récupération active, selon comment nous nous sentons, et comment nous arrivons à récupérer.
Ces années où nous pouvions nous entrainer comme des machines jour après jour après jour, sans vraiment prendre le soin de récupérer ou d’avoir une journée de repos sont passées depuis longtemps. Lors de ces séquences d’entrainement sans arrêt et sans repos en vue, il m’arrivait souvent d’éventuellement tomber sur mon divan pendant deux journées entières sans m’en lever sauf pour les nécessités évidentes. Ces cycles se répétaient. Évidemment, ça m’arrive encore de faire ça après de longues courses d’expédition pour une journée ou deux, mais ces journées de repos non-active sont rares.
Maintenant mes journées de repos sont bien différentes, et honnêtement, pas mal plus profitables. À mon horaire, j’ai autant de journées de repos actif que de journées d’entrainement intense. Mes journées de repos actif sont remplies de mouvements plus légers comme le yoga, la pagaie, une sortie à vélo en ville ou de la grimpe relax. Elles incluent aussi des moments pour prendre soin de moi avec des massages, des séances d’acupuncture et des moments avec notre [appareil d’électro-thérapie] Marc Pro ou nos bottes de récupération Air Relax. Lors de ces journées, vous nous trouverez branchés à l’une de ces machines en train de travailler à l’ordinateur, ou en écoutant des films en soirée!
De façon générale, nos journées de repos sont constituées d’un équilibre entre de la récupération active et des mouvements moins difficiles sur le corps. Même si ce n’est pas toujours facile à faire pour moi, après un an à vraiment me concentrer sur ma récupération, je ne peux qu’en venir à l’évidence que ma forme physique, ma santé et mon humeur générale se sont drastiquement améliorées. J’ai moins de blessures, et lorsqu’elles se manifestent, j’arrive à les prévenir avant qu’elles ne deviennent plus sérieuses, problème qui était généralisé avant ce changement de mentalité. Nos semaines d’entrainement normales sont constituées de 3-4 journées d’entrainement, et de 2-3 journées de récupération active, selon comment nous nous sentons, et comment nous arrivons à récupérer.
apprenez à bien gérer votre temps
Beaucoup plus facile à dire qu’à faire, et ce aujourd’hui plus que jamais. Quand les gens peuvent nous rejoindre à n’importe quelle heure de la journée, sur une panoplie d’objets connectés, il est difficile d’éliminer tout le bruit. Ce qui m’a réellement aidé, c’est d’apprendre à dire non, et de pouvoir fermer mes appareils à certains moments clés. Pour mon mari et moi, d’avoir des enfants nous a permis de vraiment resserrer notre gestion du temps, et de rehausser notre entrainement d’un cran.
Il y a des jours où nous n’avons qu’une heure et demie ou deux heures à consacrer à tout notre entrainement, mais je peux vous assurer que nous sommes entièrement dédiés à ces séances. J’ai aussi appris, après quelques mois d’observation et d’essais et erreurs, à travailler et m’entrainer aux heures auxquelles j’étais plus productive physiquement et mentalement. Je sais maintenant quand planifier mes rencontres, quand m’asseoir et écrire ou répondre à des courriels, et à quel moment m’entrainer. Certes, je ne peux pas suivre mon horaire idéal à chaque jour, mais ça me permet, à la place, de travailler à améliorer ma résilience et mon adaptabilité.
Bien qu’il ne faille jamais être trop rigide, de noter ces moments auxquels on est à son meilleur est une bonne habitude à développer. Une fois ces créneaux journaliers définis, essayez de planifier vos journées selon cet horaire et voyez si ça fonctionne pour vous. Par exemple, je sais que, pour moi, le meilleur moment pour m’entrainer est entre 11h et 13h, alors j’essaie de m’occuper des enfants et d’avoir une bonne séance de travail jusqu’à 10h45. À 10h45, l’alarme de ma montre résonne et mon corps s’active, me laissant savoir qu’il est temps pour moi de sortir m’entrainer, ou bien de m’adonner à l’une de mes activités de récupération. Après, mon esprit et mon corps se sentent prêt à partir à l’aventure avec les enfants, ou de faire un peu de travail.
À la maison, ça fonctionne super bien, au point où les enfants ont commencé à comprendre comment l’horaire fonctionnait, et m’envoyant parfois des « maman, il est temps de sortir. » Certes, il est très utile d’avoir un mari qui a des créneaux d’entrainement, de travail et de sommeil légèrement différents. Bien que nos horaires à Jason et moi se chevauchent parfois pour des séances d’entrainement partagées, il est rassurant de savoir que l’un d’entre nous est toujours avec les enfants, alors que l’autre peut se permettre d’aller s’entrainer en solo, l’esprit en paix.
Dans l’ensemble, ces trois principes généraux m’ont permis de devenir une meilleure athlète, et ce malgré les années qui passent et la réalité d’être mère. De se trouver un.e coach, de focusser sur sa récupération et de développer une meilleure et saine gestion du temps m’ont aidé à améliorer ma forme physique, et à pousser mon entrainement et mon niveau d’énergie à de nouveaux sommets que je ne croyais plus possibles.
Beaucoup plus facile à dire qu’à faire, et ce aujourd’hui plus que jamais. Quand les gens peuvent nous rejoindre à n’importe quelle heure de la journée, sur une panoplie d’objets connectés, il est difficile d’éliminer tout le bruit. Ce qui m’a réellement aidé, c’est d’apprendre à dire non, et de pouvoir fermer mes appareils à certains moments clés. Pour mon mari et moi, d’avoir des enfants nous a permis de vraiment resserrer notre gestion du temps, et de rehausser notre entrainement d’un cran.
Il y a des jours où nous n’avons qu’une heure et demie ou deux heures à consacrer à tout notre entrainement, mais je peux vous assurer que nous sommes entièrement dédiés à ces séances. J’ai aussi appris, après quelques mois d’observation et d’essais et erreurs, à travailler et m’entrainer aux heures auxquelles j’étais plus productive physiquement et mentalement. Je sais maintenant quand planifier mes rencontres, quand m’asseoir et écrire ou répondre à des courriels, et à quel moment m’entrainer. Certes, je ne peux pas suivre mon horaire idéal à chaque jour, mais ça me permet, à la place, de travailler à améliorer ma résilience et mon adaptabilité.
Bien qu’il ne faille jamais être trop rigide, de noter ces moments auxquels on est à son meilleur est une bonne habitude à développer. Une fois ces créneaux journaliers définis, essayez de planifier vos journées selon cet horaire et voyez si ça fonctionne pour vous. Par exemple, je sais que, pour moi, le meilleur moment pour m’entrainer est entre 11h et 13h, alors j’essaie de m’occuper des enfants et d’avoir une bonne séance de travail jusqu’à 10h45. À 10h45, l’alarme de ma montre résonne et mon corps s’active, me laissant savoir qu’il est temps pour moi de sortir m’entrainer, ou bien de m’adonner à l’une de mes activités de récupération. Après, mon esprit et mon corps se sentent prêt à partir à l’aventure avec les enfants, ou de faire un peu de travail.
À la maison, ça fonctionne super bien, au point où les enfants ont commencé à comprendre comment l’horaire fonctionnait, et m’envoyant parfois des « maman, il est temps de sortir. » Certes, il est très utile d’avoir un mari qui a des créneaux d’entrainement, de travail et de sommeil légèrement différents. Bien que nos horaires à Jason et moi se chevauchent parfois pour des séances d’entrainement partagées, il est rassurant de savoir que l’un d’entre nous est toujours avec les enfants, alors que l’autre peut se permettre d’aller s’entrainer en solo, l’esprit en paix.
Dans l’ensemble, ces trois principes généraux m’ont permis de devenir une meilleure athlète, et ce malgré les années qui passent et la réalité d’être mère. De se trouver un.e coach, de focusser sur sa récupération et de développer une meilleure et saine gestion du temps m’ont aidé à améliorer ma forme physique, et à pousser mon entrainement et mon niveau d’énergie à de nouveaux sommets que je ne croyais plus possibles.
faites-vous confiance et amusez-vous! l’alignement de toutes ces sphères de votre vie engendre une saine curiosité à propos de votre amélioration en tant qu’athlètes, parents et humains.
J’espère que ces quelques lignes interpelleront plusieurs d’entre vous qui font face aux aléas du temps et de la parenté. Inspirons-nous les un.e.s les autres!
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